La Nouvelle Cathédrale de la Major est le siège de l’archidiocèse de Marseille.
Elle a été construite dans la seconde moitié du XIXe siècle sur le site qui avait été utilisé pour les cathédrales de Marseille depuis le Ve siècle.
Son nom, Major, vient de la langue occitane, label appliqué à l’église à cet endroit depuis le XIIe siècle.
En marchant vers l’est à partir de la cathédrale, on arrive dans le quartier du Panier à Marseille. Ce quartier tire son nom du panier, car c’est là que se trouvaient autrefois de nombreux marchés. Plus d’informations ici.
Les Allemands ont dynamité une grande partie de ce quartier pendant leur occupation de la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
En janvier 1943, les Allemands ont organisé un ratissage à grande échelle de la zone pour rassembler les citoyens juifs et les envoyer dans les camps de la mort. Cette opération a été organisée avec l’aide active du gouvernement de Vichy, sous la direction du chef de la police, René Bousquet.
Les Allemands considéraient cette zone comme un « nid de terroristes » en raison de ses rues étroites et sinueuses. Himmler avait ordonné que les citoyens français arrêtés soient d’abord envoyés au camp de concentration près de Compiègne, dans le nord de la France, puis au camp d’internement de Drancy et, à l’est, aux camps d’extermination.
Toute la région du Panier a été fouillée maison par maison. 2 000 Marseillais sont envoyés dans les camps d’extermination allemands pour y être tués. La zone située plus bas sur la colline, immédiatement au nord du Vieux-Port, est systématiquement démolie à la dynamite.
Les Allemands annoncent que la quasi-totalité des Juifs arrêtés sont des « crapules criminelles » et que, lorsqu’ils sont transférés du premier camp, près de Compiègne, au camp d’internement de Drancy, ils sont tellement sales et infestés de puces qu’ils doivent être soumis à un nettoyage spécial pour éviter une épidémie.
Aujourd’hui, les négationnistes continuent à affirmer de manière absurde que les camps de la mort étaient réellement gérés dans l’intérêt de la santé publique.
Le Centre de la Vielle Charité, dans le quartier du Panier, est une église baroque entourée de plusieurs niveaux de balcons.
Il a été une caserne, une maison de repos pour les soldats, puis un logement à bas prix pour les personnes qui ont perdu leur maison lorsque les Allemands ont dynamité la plus grande partie du quartier.
Aujourd’hui, deux musées y sont installés, le Musée d’Archéologie Méditerranéenne et le Musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens.
Après avoir flâné un moment dans le Panier, vous aurez peut-être envie de vous arrêter un moment au salon de thé Cup of Tea. C’est dans la rue Caisserie, à la sortie des ruelles vallonnées, presque là où les choses s’ouvrent un peu en entrant dans la zone détruite par les Allemands.
Ils ont plus de cinquante variétés de thé très spécifiques, décrites avec beaucoup de détails. Je pense que celui-ci était laotien.